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Sonko reprend la parole

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Depuis son élection à la tête de mairie de la commune de Ziguinchor en janvier dernier, le leader de la formation politique Pastef/Les patriotes, a repris la parole ce vendredi dans la soirée. Autour d’un format interview groupé, Ousmane Sonko a abordé diverses questions de l’actualité nationale mais aussi internationale. La politique, bien sûr, la justice, l’économie la sécurité intérieure avec en toile de fond la crise en Casamance sont autant de sujets abordés.
Mairie de Ziguinchor
A la mairie de Ziguinchor, le nouvel édile révèle qu’un « audit sur la gestion de l’équipe municipale sortante y a commencé ». D’après Sonko, les premiers éléments de cet audit laisse croire que gestion du maire sortant, Abdoulaye Baldé n’est pas indemne de reproches… À ce propos, fait savoir le maire de Ziguinchor, « une centaine d’employés a reçu notification d’arrêt de leur contrat qui leur liait à la commune ».
Dans le cadre des rapports administratifs que doit entretenir la municipalité de Ziguinchor en tant collectivité territoriale avec l’état central, le maire de Ziguinchor estime qu’il « travaille dans une parfaite collaboration avec les services déconcentrés au niveau de la région et du département. Par contre, estime le nouveau maire de Ziguinchor, si l’état bloque ses projets pour Ziguinchor, il en fera de même en son encontre ».
Justice avec l’affaire du viol présumé
En ce qui concerne la question judiciaire qui l’oppose à la jeune dame du nom de Adji Sarr qui l’accuse de viol et de menaces de mort, l’opposant pointe un doigt accusateur à la justice. Pour Ousmane Sonko, « la justice sénégalaise est complice du dossier qui est en phase d’instruction ». Alors qu’il est sous contrôle judiciaire par rapport à cette affaire qui dure maintenant un an, Sonko révèle qu’il y a « deux mois maintenant, qu’il a cessé de se présenter devant le juge pour émarger afin de prouver sa présence sur le territoire national ». A cet effet, le leader de Pastef fait savoir qu’il ne se « présentera plus au tribunal », malgré le conseil de ses avocats. Sur le même chapitre, Sonko affirme sa détermination à ne plus respecter le secret d’instruction sur cette affaire…
Pour ce qu’il qualifie de complot contre sa personne dans cette affaire, Sonko cite de gros bonnets du régime qui y ont mis la main. Parmi eux, le haut Conmandant de la gendarmerie nationale, le général Moussa Fall, dira-t-il. Sur ce dossier, le président de Pastef affirme n’être nullement « inquiété ». Pour lui, les autorités judiciaires n’ont que deux issues pour se débarrasser de cette affaire ; le  »Non lieu » et  »Classement sans suite ». Et quelque soit le « choix », il compte « poursuivre » son action en justice pour avoir gain de cause. L’opposant révèle que « le régime a un plan de liquidation physique pour ôter la vie de Adji Sarr », car, estimé-t-il, l’affaire est finie d’être gênant entre ses mains. Pour Ousmane Sonko, le seul mobile était de « salir sa réputation et ternir son image ».
Le combat pour la criminalisation de l’homosexualité
Sur ce registre qui fait aussi l’actualité au Sénégal, Ousmane Sonko soutient le collectif And  »Samme djiko yi », même s’il reconnaît que « tout n’est pas rose dans leur démarche , notamment sur l’encadrement de la loi », s’il passerait. Il estime qu’il a signé le projet de texte, mais sous réserve…
Tout de même, le président de Pastef fait savoir qu’il compte faire « adopter » cette loi criminalisant l’homosexualité, si une fois qu’il serait est élu président du Sénégal.
La crise en Casamance et la politique
Sur la Casamance, Ousmane Sonko écarte toute hypothèse d’indépendance. Il avance que la crise n’y est plus présente dans cette partie du pays, « seule sa politisation est entretenue par des membres du régime de Macky Sall ».
Au chapitre politique, l’opposant, indique que le Pastef ne va pas quitter la coalition  »Yéwi Askan Wi » pour les prochaines élections législatives du 31 juillet. Selon lui, la dynamique serait « renforcée » pour s’ouvrir à d’autres partis de l’opposition qui le désirent afin de « remporter haut la main les élections législatives qui se profilent à l’horizon ». Sur ce que d’aucuns qualifient comme un « choc des ambitions », le ledear de Pastef/les Patriotes note que cela ne va pas « casser la dynamique unitaire de la coalition de l’opposition ». Pour lui, « le mode de scrutin majoritaire à un tour pour les locales est différent de celui de la présidentielle où les candidatures de l’opposition au pluriel sont parfois encouragées ».
Le Mali qui est frappé par des sanctions
Sur les sanctions économiques et financières infligées au Mali, Sonko pense que le Sénégal devait « avoir une autre attitude que de  »suivre » la France dans sa logique de déstabiliser ce pays frontalier ». Ainsi, le leader de Pastef encourage et félicite le peuple malien pour sa détermination à lutter contre les pratiques de la France en terre malienne

Avec Capvertinfos.sn

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