Le cumul de mandat ne devrait pas faire l’objet de débat au sein du parti PASTEF.
Nous avons proposé aux sénégalais une politique de rupture, en combattant de manière énergique les actes consécutifs au recul démocratique et au non respect des libertés individuelles et collectives, dès lors toute pratique contraire à la démocratie nous est imposée de facto.
Même si, aucun texte n’avait prévu ce cas de figure, le tribunal de la conscience adossé au respect de la parole donnée et à la démarche lumineuse du président du Parti Ousmane Sonko, qui prônait la politique autrement, devraient nous suffir à refuser le cumul de mandat.
L’argument qui consiste à dire que, si tel, renonce à ce poste, ( le cas du frère Aliou Beye à Mbao) ce dernier revient à un autre qui n’est pas du même parti est selon moi, un argument qui ne tient pas.
Pros n’avait il pas prôné dans dans ses discours que, une fois aux commandes de ce pays, les postes de DG seront assujettis à un appel à candidatures?
Une telle démarche, n’intègre pas forcément ses frères de même parti, et n’exclue pas par ailleurs d’autres compétences qui peuvent venir du camp adverse. Elle est tout juste équitable et donne la chance au candidat le mieux placé, quelque soit son appartenance politique.
Sous ce rapport, brandir l’argument d’un remplaçant venant de l’autre bord, pour justifier le cumul de mandat ne peut prospérer.
Un pays ne peut pas se construire avec des positions partisanes et claniques repliées sur elles mêmes, mais plutôt avec des têtes bien faites quelque soit leur bord et leur couleur de parti, l’essentiel est que, les acteurs puissent s’inscrire dans une dynamique unitaire en ayant une volonté résolue de ne jamais trahir les intérêts de la nation.
Babou Bamba