Un tournant décisif vers la tenue d’un procès de l’ancien chef d’état gambien, Yayah Jammeh. En effet l’ancien homme fort de Banjul et quelques un de ses alliés sont accusés d’avoir commis « de nombreux crimes et exactions ».
Les fait ont eu lieu lorsque Yayah Jammeh dirigeait d’une main de maître la Gambie entre 1994 et 2017. Il est accusé par plusieurs ONG d’avoir « torturé et fait emprisonner plusieurs personnes » avec son redoutable service de renseignement et un groupe paramilitaire qui était rattaché à la présidence.
En 23 ans de reigne, Yayah Jammeh est accusé d’avoir commis de « nombreuses violations des droits de l’homme ».
Maintenant les autorités gambiennes ont annoncé « la création prochaine d’un cadre juridique, la mise en place d’un tribunal et l’ouverture des enquêtes » pour pouvoir démarrer les poursuites.
Un premier acte a été posé avec la saisie des biens de l’ancien président de la république gambienne estimé à près de 400 millions de Dollars. A noter aussi qu’au mois de septembre 2020, le département américain avait imposé des sanctions économiques contre son épouse.
Pour mémoire, en février 2017 lors de sa défaite à la présidentielle. Yayah Jammeh s’est exilé en Guinée Equotoriale. Cet exil a été facilité grâce au concours des chefs d’état guinéen et mauritanien de l’époque.