La semaine dernière, l’office national de la lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) avait, après une longue période, publié les rapports des années 2019, 2020 et 2021. La publication de ces rapports avait fait l’objet de diverses interprètations sur la bonne tenue des deniers publics en général.
Présente ce matin à une cérémonie de signature de partenariat entre sa structure et la Banque ouest-Africaine de développement, la présidente de l’OFNAC a tenu à faire des précisions sur ces rapports remis au président de la république.
Pour Seynabou Ndiaye Diakhaté, « ces rapports retracent l’ensemble des activités menées par l’OFNAC durant toute l’année ».
Dès lors, recadre t-elle, « il est important de préciser que ces rapports sont différents des rapports d’enquête qui sont transmis au procureur de la république ».
Selon Seynabou Ndiaye Diakhaté, « dans ces productions, l’OFNAC procède à des synthèses des activités en matière de prévention, de lutte, de coopération et de renforcement des capacités ».
Donc dans ces rapports, dira Seynabou Ndiaye Diakhaté, « il y a lieu de préciser que l’OFNAC parle toujours de présomptions qui sont recherchées et mises à la disposition du procureur ».
Pour la présidente de l’OFNAC, « c’est plus des probabilités qui sont loin des certitudes ».
Selon la présidente de l’OFNAC, « il n’y a pas lieu de s’alarmer » sur la récente publication des rapports produits par ses services. Pour elle, c’est « la décision du juge » qui importe le plus.