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AFRIQUE / Un expert préconise la formation et la bonne gouvernance pour éviter « la malédiction des ressources naturelles »

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L’ancien ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, a insisté, mardi, sur l’importance de la « formation’’ scientifique et technique ainsi que ‘’l’amélioration de la gouvernance’’ dans l’exploitation des ressources naturelles, afin d’éviter qu’elles ne soient ‘’une malédiction’’ pour l’Afrique.

 

« Prenons le temps de préparer les jeunes, les former dans les meilleurs instituts, mais aussi favorisons la bonne gouvernance pour éviter la +malédiction des ressources naturelles’’, a-t-il suggéré.

S’exprimant lors d’un panel intitulé ‘’Gouvernance des ressources naturelles de l’Afrique : entre convoitises, instabilité et interventions extérieures’’ dans le cadre du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, Bachir Ismaël Ouédraogo a insisté sur la formation des ressources humaines, notamment dans la négociation des contrats.

« Un mauvais contrat signé par manque d’expertise et de ressources humaines, c’est hypothéquer les ressources pendant des dizaines d’années’’, a-t-il averti.

Par ailleurs, M. Ouédraogo a indiqué que les Africains gagneraient à ‘’travailler ensemble’’.

 

Dans son entendement, la collaboration entre États africains devrait permettre d’éviter ‘’les conflits pour le contrôle des matières premières’’.

Il a ajouté qu’avec « des investissements et des intérêts communs, les États éviteront d’entrer en conflit et créeront plus d’emplois’’.

Selon Bachir Ismaël Ouédraogo, « le Sénégal pourrait, par exemple, se positionner en hub de la métallurgie dans le domaine du pétrole et du gaz.’’

En cela, fait-il remarquer, le Sénégal pourrait transformer les ressources naturelles des pays de la région.

 

Allant dans le même sens, le président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ADEA) Jean Pierre Favennec, a souligné la nécessité pour les États africains de disposer en leur sein des « ressources humaines qualifiées’’, maîtrisant « les aspects techniques, juridiques et commerciaux dans la négociation des contrats’’.

 

S’agissant des conflits causés par l’existence des ressources naturelles, l’enseignant-chercheur au département de Science politique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Papa Fara Diallo pointe du doigt la « corruption’’, « l’absence d’une gouvernance inclusive’’.

 

« L’absence d’une gouvernance transparente, la corruption peuvent rendre illusoire la possibilité pour les populations de profiter des ressources issues de leur terroir’’, a-t-il relevé.

L’universitaire, associé de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), Jean-Luc Gravellini, s’est attardé sur la nécessité de prendre en considération la problématique de la transition écologique dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

 

« L’Afrique doit miser sur une industrialisation verte grâce au solaire’’, recommande-t-il.

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