Après dix ans de mise en œuvre, le Plan Sénégal Emergent (PSE) référentiel économique dont les projections portaient sur l’horizon 2035 est maintenant remplacé par le PROJET de transformation systémique du Sénégal.
Depuis 2014 le PSE aura servi de boussole mais s’est (toujours) heurté à la dure réalité de notre économie largement dépendante de l’exportation, aussi bien qu’il a des acquis.
Le PSE qui a remplacé le programme de gouvernance du candidat de l’époque Macky SALL, (Yoonu Yokkuté en 2012) repose sur trois axes que sont : la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, le capital humain par le canal d’une protection sociale et de développement durable et la bonne gouvernance à travers les institutions, la paix et la sécurité.
Mais en dix ans de mise en œuvre, le PSE semble être à la traîne, car étant confronté à la dure réalité économique.
Programmé sur 21 ans, le Programme Sénégal Emergent laisse au bout de dix ans d’exécution une dette estimée à « 13 000 milliards de francs CFA » (76% du PIB) bien au-delà des critères de convergence de l’UEMOA qui veulent que les états membres ne dépassent pas une dette cumulée équivalant à 70% du PIB nominal.
Le constat que certains acteurs ont fait de la mise en œuvre du PSE est que celui-ci n’a pas pu atteindre ses objectifs originels.
Un constat qui a donné la déclinaison sociologique du PROJET et porté par la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Ousmane SONKO.
Une volonté de changement de cap justifiée me diront certains.
Le PROJET de transformation systémique du Sénégal est composé de 5 orientations et 15 axes. Ces orientations tournent globalement autour de l’éducation et la formation, la justice et la protection des droits humains, la souveraineté économique et la consolidation de l’unité nationale.
En effet dans le PROJET, il est théorisé une politique économique qui ne se base pas sur l’exportation mais plutôt sur l’exploitation de nos ressources. Donc les nouvelles autorités ont l’avantage du moment où le contexte favorable de l’exploitation des ressources telles que le gaz et le pétrole aiderait à la mise en œuvre du nouveau référentiel économique.
Une volonté politique qui, une fois matérialisée peut participer à faire équilibrer la balance commerciale du pays jadis déficitaire.
Pour développer un pays comme le Sénégal, il est important de miser sur des secteurs tels que l’agriculture et la pêche, en faisant de la transformation industrielle des ressources une véritable priorité.
Le PROJET tel que présenté, découle d’un diagnostic approfondie de l’existant qu’est le PSE. De ce fait, il lui sera (peut-être) facile de relever certains défis.
Dans l’un ou l’autre, l’objectif recherché est de parvenir à asseoir une économie porteur d’emplois, de croissane et qui apporterait un bien être auprès des sénégalais.