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Vers un renouveau culturel ouest-africain : Dakar accueille le grand Festival des arts et de la culture de l’UEMOA et de la CEDEAO en novembre prochain

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C’est une annonce qui redonne de l’élan au rayonnement culturel ouest-africain. Ce jeudi, à Dakar, Madame Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Sénégal, a tenu une conférence de presse aux côtés de Madame Fatou Sow Sarr, commissaire de l’UEMOA chargée des affaires sociales et culturelles, et de Monsieur Mamadu Sorifo Jaquité, commissaire de la CEDEAO.

 

Ensemble, ils ont dévoilé les contours du prochain Festival des arts et de la culture, prévu en novembre 2025 à Dakar, sous l’égide conjointe de l’UEMOA, de la CEDEAO et du Gouvernement du Sénégal.

 

« Ce festival est une célébration de notre identité commune, un acte d’union par les cultures. À travers la musique, le théâtre, la danse, les arts visuels, nous voulons montrer que l’Afrique de l’Ouest est unie dans sa diversité », a déclaré Madame Khady Diène Gaye, soulignant l’importance du Sénégal comme carrefour culturel du continent.

 

Un événement panafricain à fort enjeu symbolique et économique.

 

Ce festival rassemblera les huit pays de l’UEMOA et les quinze États membres de la CEDEAO, dans une programmation ambitieuse mêlant :

 

Expositions d’arts plastiques,

Concerts panafricains,

Représentations théâtrales,

Défilés de mode,

Gastronomie traditionnelle,

Conférences sur les politiques culturelles africaines.

 

Madame Fatou Sow Sarr, commissaire de l’UEMOA, a insisté sur le rôle de la culture comme levier d’intégration régionale :

 

« La culture est le socle de l’unité ouest-africaine. Il est essentiel d’en faire une priorité économique et politique, pour renforcer la paix et la cohésion régionale. »

Une opportunité pour les artistes et les industries culturelles

De son côté, Monsieur Mamadu Sorifo Jaquité, commissaire de la CEDEAO, a mis l’accent sur l’impact économique du festival pour les créateurs, artisans, jeunes entrepreneurs culturels et opérateurs économiques :

 

« Ce sera aussi un marché, un lieu d’échanges et de signatures d’accords de coopération culturelle. Nous voulons renforcer la structuration des industries créatives de la région. »

 

Le gouvernement du Sénégal, hôte de l’événement, a réaffirmé son engagement à soutenir les artistes et à offrir toutes les garanties logistiques, sécuritaires et institutionnelles à la réussite de cette rencontre continentale.

Un hommage aux cultures locales, une vitrine internationale

Le festival devrait également inclure un espace dédié aux cultures locales sénégalaises : sérère, pulaar, wolof, mandingue, avec des moments de dialogue interculturel, des caravanes régionales et des concours artistiques.

 

Plus qu’un simple événement culturel, ce festival s’annonce comme un outil diplomatique, social, économique et identitaire, au service de la construction d’une Afrique unie, créative et influente.

 

A.D

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