Tous des Symboles pour le Magal 20 Muharam : Quant l’image parle mieux que la plume, inutile de se fatiguer comme laudateur.
Tous des Symboles pour le Magal 20 Muharam
Qu’importe, cette dissertation me tente, ne serait ce que pour éclairer un peu sur la pensée profonde du monteur.
L’image centrale : Cheikh Ahmadou Bamba, représente la raison de l’événement. Lui, qui s’est privé de familles, proches et de toutes bonnes choses pour sauver le genre humain de la perdition, a croisé sur son chemin l’épreuve du colon qui a subjugué sa génération. Il a exorcisé par la plume et la prière Ibliss et son armée dirigée par « Dadiaal ».Il a satisfait Dieu, ému le prophète et conquis la plus haute marche des « Ahlu Maqamaat». …(la plume est incapable de reproduire tous ses hauts faits).
L’image qui suit, le successeur du Grand Maître, Al Moustapha Al Karim, lui qui a sauvegardé l’acquis(la récompense du Cheikh Ahmadou Bamba) pour son ultime combat. Oui sauvegardé, le Cheikh avait mis en garde contre toute négligence qui aboutira à son non retour vers sa demeure préférée(Touba)le moment venu.
L’acquisition officielle de Touba a un coup mirobolant(5 000 000 f or) à un moment où il était difficile de manger à sa fin ou de couvrir correctement son corps.
Le financement du chemin de fer Diourbel Touba ainsi que la fourniture de la main d’oeuvre qui y sied ainsi que leur alimentation(sélectionnés par le toubab/commerçant) durant tout le temps du chantier( nous y reviendrons).
La construction de plus de la moitié de la grande mosquée entre Mars 1932 et Septembre 1939(début de la seconde guerre mondiale).
Il a, avant de nous quitter en 1945, parachevé la structuration de la société mouride bien installée dans le canevas avec toutes les formes organisationnelles et les types de leaders nécessaires( nous y reviendrons).
La troisième figure, c’est l’actuel, le joyeux, le performant. Il a ramené la conscience et la confiance dans le pays. Fervent défenseur du savoir, il a porté un coup fatal à l’ignorance en implantant le temple de la connaissance dans la forteresse de l’ignorance dissimulée. Il a apaisé et rapproché les antagonistes invétérés, combattu par la foie le coronavirus et subjugué les plus insouciants par la charisme des khazaides.(Difficile de tout dire sur Lui).
La quatrième figure, Khalif de Cheikh Mouhamadou Moustapha, intellectuel engagé spirituellement, il assure avec brio le Leg de Cheikh Moustapha et régente la communauté pionnière du Mouridisme, gardienne de la tradition(Darou Khoudoss et Gouille Mbind).
Au devant de la famille, la charge lui est aujourd’hui dévolue pour l’organisation du Magal de Cheikh Ahmadou BAMBA appelé récemment « Magalou Darou Khoudoss »(simple déformation).
La cinquième figure, fils, petit fils et arrière petit-fils prend la place de son père Gainde Fatma dont il assure actuellement le Califat. Son père nous a valu la pérennité de ce magal tant combattu par l’administration coloniale depuis 1946(juste un an après la disparition du Cheikh Al Moustapha), le rayonnement du Mouridisme à l’extérieur et le respect de l’homme noir.
Gainde Fatma a pesé de tout son poids pour pérenniser cet événement et d’ailleurs, ce Magal était dénommé jusqu’à récemment Magalou Serigne Cheikh.
La sixième image symbolise la prière liant toute la communauté de sorte que même en pleine crise de l’épidémie du coronavirus, la prière n’a jamais souffert à Touba. Cheikh Ahmadou Bamba a prié même sur l’eau de la mer.
L’image latente est celle qui est au cœur de l’événement, elle se positionne en gardienne de la tradition culturelle et vivifie la flamme de l’engagement dans les cœurs : « La WILAYA. »
Les commissions communications et relations Extérieures se jettent pour sensibiliser et rappeler aux Mourides le devoir qui nous attend sur ce majestueux jour (le plus beau pour LUI)