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Informer juste notre devoir !!!

La plume est à vous : A certains qui se disent Patriotes, il faut savoir raison garder. (Babou Bamba)

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De plus en plus de voix discordantes se lévent pour porter des jugements à tort ou à raison sur le comportement des religieux vis à vis de la situation politique au Sénégal. Dans des circonstances de crises, marquées tantôt par des manipulations et fausses allégations dont certaines parties (i.e le regime) peuvent s’en procurer pour le mettre sur le dos de l’autre, il serait souhaitable de jouer la carte de la prudence.
D’emblée, il convient de savoir que chaque pays à ses fondamentaux auxquels, les populations accordent, respect et considération, le notre n’échappe pas à cette règle.

On ne scie pas, une branche sur laquelle on est assise.
Donc certaines pratiques et comportements exécrés, situés aux antipodes des principes d’éthique et de la morale doivent êtres bannis.

Depuis l’aube des temps, le pouvoir spirituel, existait et continuera d’exister pour la simple et bonne raison que les autorités religieuses disposent d’une légitimité qu’elle tire de la religion qui fonde le respect et la confiance que leur témoigne la population. Aujourd’hui comme hier, la religion a toujours servi de régulateur et de rempart social inexpugnable qui a longtemps contribué à la stabilisation de notre société.

Sous ce dernier rapport, ce serait alors une approche réductrice de vouloir faire l’amalgame entre l’approche consolidante faite par les religieux et celle deconsolidante entretenue par des politiques qui tentent de semer la zizanie en masquant leur projet funeste.
Rappelons nous que, c’est le discours de Serigne falilou Mbacke qui avait désamorcé la grève générale de 1968 qui avait failli dégénérer en insurrection populaire au moment même ou la soldatesque de Senghor armée de  pies en caps, avait quadrillé toute la capitale.

On se souvient également de l’appel patriotique du khalife général des tijanes, Serigne Abdou Aziz Dabakh, à l’occasion des évènements sénégalo-mauritaniens intervenus en 1989, dans un contexte de délitement du tissu social, provoqué par  des luttes fratricides particulièrement intenses entre l’opposition et le pouvoir.

Alors qu’un certain Abdoulaye Wade disait «  si j’étais président du Sénégal, j’enverrai l’armée à Sélibabi pour traquer les forces d’occupation mauritanienne », le sage  de Tivaoune ? Comme à son habitude prêchait l’apaisement et la concorde au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans une adresse désormais inscrite dans les annales de l’histoire, il déclarait : «  il faut éviter surtout la démarche incohérente du pêcheur qui veut prélever du poisson tout en adoptant un comportement qui assèche le fleuve. Si nous sommes tous embarqués dans un même bateau qui file droit devant un récif plutôt que de nous préoccuper d’une besace contenue dans le bateau, sauvons d’abord, sauvons d’abord l’embarcation. » (NDLR : la traduction du wolof est de nous)
C’est heureux de constater que le magistère de l’actuel khalife général des mourides s’inscrit, en droite ligne, dans la continuité de l’œuvre de ses devanciers.
Sachons raison garder, et ne nous trompons pas de cible.
Nous avons un seul adversaire est, c’est ce régime.
Il ne sert à rien d’ouvrir de nouveaux fronts et d’engager un combat dont la cause est perdue d’avance, car les religieux méritent bien des égards et leur diplomatie ne peut pas s’accommoder avec celle que nous prônons, donc ayons le sens de la mesure.

A bon entendeur!!!

Babou Bamba
PASTEF GRAND YOFF

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