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LA BATAILLE POUR LE CONTRÔLE DU ’’PERCHOIR’’ AU MENU

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La course à la présidence de l’Assemblée nationale au sein de l’opposition, auréolée d’une percée aux législatives du 31 juillet dernier, est largement commentée par les journaux parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.

 

L’installation de la nouvelle Assemblée nationale est fixée au 12 septembre. A cette occasion, le nouveau bureau et le président de l’institution seront choisis parmi les députés.

 

Théoriquement, la coalition au pouvoir, Benno Bok Yakaar (BBY), devrait hériter du Perchoir en dépit d’une courte majorité de 83 sièges acquis après le ralliement de Pape Diop, un député qui avait battu campagne sous la bannière de l’opposition.

 

En face, l’opposition, revigorée après avoir obtenu un nombre inédit de députés, n’entend pas faciliter la tâche. Les deux coalitions fortes de l’opposition, Yewwi Askan Wi et Wallu Senegal ne cachent d’ailleurs pas leurs intentions de briguer la présidence de l’Assemblée nationale.

 

Cela fait certainement croire à Sud Quotidien que l’opposition « joue le trouble-fête ». La publication s’attend à ’’un duel sans merci’’ entre les deux camps pour le perchoir, le 12 septembre prochain, date d’installation de la 14e législature.

 

« Le contrôle du perchoir ne semble pas parti pour être une partie de plaisir pour le groupe parlementaire allié au pouvoir en place. L’opposition forte de 80 députés de l’inter-coalition Wallu-Yewwi et des deux parlementaires de la coalition AAR Sénégal et du MPR-Les serviteurs, en l’occurrence Thierno Alassane Sall et Pape Djibril Fall, entendent eux aussi briguer la Présidence de l’Assemblée nationale », souligne le journal.

 

En perspective de l’installation officielle de la nouvelle Assemblée nationale, Source A se fait échos des négociations entre les coalitions « Yewwi et Wallu autour de sa Présidence, du nombre de groupes parlementaires ». Les difficultés de trouver un accord pousse sans doute le journal à asséner en Une : « ça cale et coince ».

 

Une fois de plus, les membres de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi se sont réunis autour de discussions qui ont porté sur la Présidence de l’Assemblée nationale et sur le nombre de Groupes parlementaires à mettre sur pied une fois à l’hémicycle, indique le journal.

 

« Pour le moment, il n’y a pas de consensus sur la question. A côté de Wallu, qui veut s’arroger le fauteuil, Ahmeth Aïdara, soutenu par Malick Gackou, bute sur Ousmane Sonko qui préfère Barthélémy Dias au maire de Guédiawaye », croit savoir Source A.

 

Les difficiles négociations de l’opposition significative intéressent également Bès bi le journal qui n’hésite pas à évoquer ’’l’échec du huis-clos Yewwi-Wallu sur le choix de leur candidat à la présidence de l’Assemblée nationale’’.

 

Le journal ajoute que le PASTEF, parti d’Ousmane Sonko, est entré dans la danse en proposant un de ses responsables, Birame Souleye Diop, comme candidat à la présidence de l’institution parlementaire.

 

« Après Mamadou Lamine Thiam pour Wallu Sénégal, Barthélémy Dias, puis Ahmeth Aïdara dans Yewwi Askan Wi, Birame Souleye Diop est proposé comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. C’est la décision prise par les cadres patriotes qui se sont réunis hier (mardi) », fait savoir Bès bi en signalant pour l’heure que les négociations n’avaient pas abouti à grand-chose et étaient même appelées à se poursuivre demain (jeudi).

 

Ce rendez-vous a sans doute inspiré Le Quotidien. Le journal, fidèle à son habitude, a usé d’un jeu de mots « Yewwi libère demain » en première page, Yewwi signifiant libérer en Wolof.

 

Le journal fait observer qu’après plusieurs tergiversations, « les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi ont finalement pris la résolution de trancher demain jeudi, la question de la candidature à la présidence de l’Assemblée nationale ».

La publication renseigne qu’il a fallu de ’’fortes pressions de certains leaders pour que Khalifa Sall et Déthié Fall se résolvent à cette solution’’.

 

Le journal Enquête y est également allé à fond en agitant ’’un choc des ambitions’’ dans les négociations autour de la candidature de l’opposition pour le contrôle de l’Assemblée nationale, le 12 septembre.

 

A l’image des autres publications, le journal assure que trois groupes parlementaires devraient être mis sur pied par les différentes franges de l’opposition.

 

De son côté, Walf Quotidien tente de comprendre les raisons des annonces précoces de candidatures à l’élection présidentielle de 2024.

 

« Candidat à la présidentielle de 2024 : pourquoi ces déclarations précoces », interroge en Une le journal. Dans ses colonnes, la publication fait remarquer : « Même s’ils ont tous la même ambition de succéder à Macky Sall à l’issue de l’élection présidentielle de 2024, certains candidats ont vite fait de déclarer leur candidature pour des raisons bien différentes. Mais dans le même objectif de retenir l’attention de l’opinion publique et politique ».

 

Pour sa part Le Soleil a proposé à ses lecteurs les échos d’une virée à Sandiniéry, un village du département de Sédhiou, en Casamance (Sud), symbole du refus colonial, une localité aujourd’hui à « l’épreuve de la modernité ».

 

« Située sur la rive droite du fleuve Casamance, à hauteur du département de Sédhiou, Sandiniéry a la réputation d’être une terre du refus ou un village +rebelle+ ».

 

Sandiniéry fait partie des rares localités jamais conquises par les colons français. Cette prouesse, Sandiniéry la doit à son marabout résistant, Almamy Fodé Fossa Souané. Grace à ses +soldats+, des abeilles, il a dérouté l’armée française coloniale en février 1861. Celle-ci essuyant une cuisante défaite au débarcadère de Sandiniéry, raconte le journal.

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