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Guerre à Gaza: Benjamin Netanyahu annonce qu’Israël va prendre le contrôle « de tout le territoire de la bande »

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Le dirigeant israélien a annoncé, ce lundi 19 mai, vouloir contrôler l’intégralité du territoire de la bande de Gaza. Un territoire soumis, depuis octobre 2023, aux bombardements incessants.

Israël va prendre le contrôle « de tout le territoire » de la bande de Gaza, a déclaré ce lundi 19 mai le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en plein regain d’offensive militaire sur le petit territoire palestinien.

« Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire de la bande », a dit Benjamin Netanyahu dans une vidéo publiée sur son compte Telegram.

« Nous ne cédons pas. Mais pour réussir, il faut agir de manière à ce qu’on ne nous arrête pas », a-t-il ajouté.

Des frappes aériennes quotidiennes

 

Parallèlement, Israël mène des pourparlers indirects pour un cessez-le-feu avec le Hamas, dont l’attaque dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.

 

Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a annoncé lundi la mort de 22 personnes dans des bombardements israéliens, signalant des « frappes aériennes violentes à Khan Younès, notamment autour de l’hôpital Nasser », dans le sud du territoire.

 

Des témoins ont rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) que des combats avaient eu lieu à proximité de cet établissement de santé, lourdement endommagé. L’un d’eux, Raed, a aussi fait état d’une intervention des forces spéciales israéliennes au domicile d’un combattant palestinien, retrouvé mort.

 

Dans le nord de la bande de Gaza, au moins deux personnes sont mortes dans une frappe de drone sur une tente abritant des personnes déplacées, selon cet organisme de premiers secours. Des personnes ont aussi été tuées « dans la cour de l’hôpital indonésien », encerclé par les troupes israéliennes depuis plusieurs jours à Beit Lahia, a précisé son porte-parole, Mahmoud Bassal, à l’AFP.

 

L’armée a annoncé avoir frappé dimanche « plus de 160 cibles terroristes » à travers tout le territoire, dont « des postes de lancement de missiles antichars » et des « infrastructures souterraines ».

 

Éviter la famine « pour des raisons diplomatiques »

 

Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche soir qu’Israël allait autoriser l’entrée d’une « quantité de base de nourriture destinée à la population, afin d’éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza ». Il a précisé lundi que des pays « amis » lui avaient dit ne plus pouvoir soutenir la poursuite de la guerre si des « images de famine de masse » dans le territoire palestinien se répandaient.

 

Son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite, l’a accusé de commettre « une sérieuse erreur », en donnant ainsi « de l’oxygène » au Hamas.

 

Benjamin Netanyahu s’est aussi dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive militaire, mais sous condition de l' »exil » du Hamas et de son « désarmement ». Jusque-là, le Hamas a rejeté de telles exigences, se disant prêt à libérer tous les otages enlevés le 7-Octobre dans le cadre d’un accord global mettant fin à la guerre et prévoyant un retrait total israélien de Gaza.

 

Le chef de l’armée israélienne, Eyal Zamir, a déclaré pour sa part que l’armée, qui a annoncé dimanche le lancement d' »opérations terrestres de grande envergure » dans le territoire palestinien, allait « offrir une marge de manoeuvre à l’échelon politique pour faire avancer tout accord sur les otages ».

 

Un cessez-le-feu réclamé internationalement

 

Israël a repris, le 18 mars dernier, ses opérations militaires à Gaza, rompant une trêve de deux mois, et dévoilé début mai une plan prévoyant la « conquête » de Gaza et le déplacement de la plupart de ses 2,4 millions d’habitants vers l’extrême sud du territoire.

 

La pression s’accentue à l’international sur le pays: il faut « arrêter le massacre à Gaza », a dit ce week-end le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, « Ca suffit », a fait écho le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.

 

« Nous sommes favorables à la fin du conflit, à un cessez-le-feu. Nous ne voulons pas que les gens souffrent comme ils l’ont fait, et nous blâmons le Hamas pour cela, mais il n’en reste pas moins qu’ils souffrent », a aussi affirmé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, après s’être entretenu samedi, pour la deuxième fois en trois jours, avec Benjamin Netanyahu.

 

L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.

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