La compagnie émergente qui redessine la scène chorégraphique sénégalaise a offert un spectacle vibrant, en présence de personnalités culturelles de premier plan.
La soirée artistique dédiée à la compagnie Diapo Ndigueul a été un moment de communion, de transmission et de célébration du patrimoine culturel africain. En présence du parrain, M. Salék Ba, du Directeur du Ballet national de Dakar – Sorano, M. Pape Moussa Sonko, de la Directrice du Centre culturel régional Blaise Senghor, Mme Mame Fatou Sène Dogue, du Président de la compagnie Diapo Ndigueul M. Boubacar Kondjira, ainsi que du Président de la compagnie temporaire du Bénin, le public a été témoin d’un spectacle où tradition, créativité et spiritualité se sont entremêlées avec puissance.
Un hommage vivant aux traditions chorégraphiques africaines
La compagnie Diapo Ndigueul, encore jeune de ses deux années d’existence, s’est imposée comme une formation artistique majeure. Spécialisée dans les danses et percussions endogènes africaines, elle puise dans les patrimoines wolof, sérère, diola, mandingue, toucouleur et bien d’autres traditions ancestrales qui façonnent l’identité culturelle du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest.
Son objectif est clair :
préserver, transmettre et réinventer la danse africaine comme un langage social, historique et spirituel.
Les propos du parrain, M. Salék Ba : “La danse nous rassemble et nous élève”
Dans son intervention, le parrain M. Salék Ba a souligné l’importance de cette initiative culturelle :
> “Diapo Ndigueul ne se limite pas à danser. Ils racontent nos histoires, nos douleurs, nos grandeurs. Grâce à eux, nos traditions continuent de vivre et de parler aux nouvelles générations. Je suis fier d’accompagner une équipe qui fait de la danse un vecteur d’unité et d’élévation.”
Il a salué la rigueur, la discipline et la passion des artistes, les invitant à poursuivre cette dynamique de création et d’excellence.
L’appui de M. Pape Moussa Sonko, Directeur du Ballet National : “Votre travail honore les maîtres d’hier et inspire ceux de demain”
Présent à la cérémonie, le Directeur du Ballet national de Dakar – Sorano, M. Pape Moussa Sonko, a félicité la compagnie pour la qualité de sa prestation :
“Ce que j’ai vu ce soir, c’est de la technique, de la recherche, de l’âme. Vous arrivez à revisiter nos pas ancestraux tout en leur donnant une force contemporaine. Vous êtes sur la bonne voie, une voie exigeante, mais noble, celle des bâtisseurs de mémoire artistique.”
Il a encouragé les danseurs à continuer le travail de formation, de perfectionnement et d’innovation.
Un spectacle qui traverse les peuples et réveille les mémoires
Le spectacle de la soirée était un véritable voyage culturel, articulé autour de danses et rythmes emblématiques :
MANDING : Lamba, Mediani, Guinè Fari
TOUCOULEUR : Yela
WOLOF : Yaba
Chaque tableau a été pensé comme une mémoire vivante, incarnant :
le courage des anciens,
la résistance des peuples,
la fierté des communautés africaines,
et la dimension sacrée de la danse comme langage.
Guidés par les percussions, les danseurs ont offert une prestation d’une intensité rare, mêlant force, technicité, spiritualité et sens.
Les remerciements du Président de Diapo Ndigueul
Le Président de la compagnie, M. Boubacar Kondjira, visiblement ému, a exprimé sa gratitude :
“Nous faisons ce travail pour le peuple, pour la mémoire de nos ancêtres et pour l’Afrique. Votre présence nous honore. Nous continuerons de créer, d’apprendre, de partager, car la culture est un pont entre les générations et les nations.”
Une soirée qui confirme la place de Diapo Ndigueul dans l’écosystème artistique sénégalais
Entre communion avec le public, valorisation des patrimoines endogènes et création contemporaine, Diapo Ndigueul s’impose comme une compagnie prometteuse, porteuse d’un souffle nouveau sur la scène chorégraphique africaine.
Avec le soutien de ses parrains, mentors et partenaires institutionnels, elle s’inscrit désormais dans une dynamique de professionnalisation qui augure un avenir artistique riche et inspirant.
Assane Diop