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« Dakar sonne l’alerte verte : un séminaire national pour stopper l’avancée du désert »

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Experts, autorités et acteurs de la société civile se sont réunis ce mardi 27 mai 2025 à l’hôtel Fleur de Lys Point E, à Dakar, pour un séminaire consacré à la problématique croissante de la désertification. L’objectif : échanger sur les défis actuels et renforcer les stratégies de lutte contre ce fléau environnemental qui menace gravement les écosystèmes et les moyens de subsistance dans la région.

 

Ce mardi 27 mai 2025, l’hôtel Fleur de Lys Point E a servi de cadre à un atelier de validation portant sur la lutte contre la désertification, un phénomène de plus en plus préoccupant au Sénégal et dans l’ensemble du Sahel. Organisé par le ministère de l’Environnement, avec l’appui de partenaires techniques et d’organisations environnementales, l’atelier a réuni chercheurs, représentants d’institutions, organisations paysannes et acteurs de la société civile.

 

Dans son discours d’ouverture, Mamadou Diop, représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, a insisté sur l’urgence d’une action concertée :

« Le Sénégal perd chaque année des milliers d’hectares de terres fertiles. Cet atelier est une étape cruciale pour valider ensemble des approches réalistes, durables et inclusives. Le gouvernement reste déterminé à agir à travers des politiques environnementales cohérentes et adaptées aux réalités locales. »

 

Il a salué les efforts déjà engagés par l’État et ses partenaires, notamment dans le cadre de la Grande Muraille Verte, de la restauration des sols dégradés et de la sensibilisation des communautés rurales. M. Diop a appelé à une plus grande implication des jeunes et des femmes, qu’il considère comme « des piliers essentiels dans la résilience climatique des territoires ».

 

Les échanges ont porté sur des thèmes clés : gestion durable des terres, agroécologie, résilience au changement climatique, mobilisation des ressources financières et valorisation des savoirs locaux. Plusieurs études de cas, notamment dans les régions de Tambacounda, Matam et Louga, ont mis en lumière des initiatives locales prometteuses.

 

À la clôture de l’atelier, les participants ont validé une série de recommandations, parmi lesquelles la création d’un cadre national de coordination, l’intensification des campagnes de sensibilisation, et l’intégration de la lutte contre la désertification dans les politiques sectorielles.

 

Cet atelier de validation marque une étape importante dans la mise en œuvre des engagements du Sénégal au titre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD). Un comité technique de suivi sera mis en place pour assurer la concrétisation des résolutions adoptées.

 

« Il ne s’agit pas seulement de préserver notre environnement, mais de garantir notre sécurité alimentaire, notre santé et notre avenir commun », a conclu Mamadou Diop, en appelant à une mobilisation collective et durable.

 

 

A.S stagiaire

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