« Aujourd’hui, les États-Unis ont informé la directrice générale Audrey Azoulay de leur décision de se retirer de l’Unesco », a déclaré la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, dans un communiqué.
Elle a affirmé que la poursuite de la participation américaine à l’agence onusienne, basée à Paris, « ne sert pas les intérêts nationaux » de Washington.
– Washington dénonce un « agenda idéologique globaliste »
Tammy Bruce a accusé l’organisation de promouvoir des causes « sociales et culturelles clivantes » et de soutenir les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, qualifiés d’« agenda idéologique globaliste en contradiction avec notre politique America First ».
Elle a également qualifié de « très problématique » la décision prise en 2011 par l’Unesco d’accorder le statut de membre à la Palestine, estimant qu’elle allait à l’encontre de la politique américaine et contribuait à une rhétorique « anti-israélienne » au sein de l’organisation.
– Troisième retrait de l’histoire
Il s’agit du troisième retrait des États-Unis de l’Unesco. Washington s’était déjà retiré en 1984, sous la présidence de Ronald Reagan, dénonçant une « politisation excessive » de l’organisation.
En 2018, l’administration Trump avait quitté l’agence en raison d’un supposé « parti pris anti-israélien » et de dysfonctionnements internes.
Les États-Unis avaient réintégré l’organisation en 2023, sous la présidence de Joe Biden, devenant le 194e État membre.
Tammy Bruce a indiqué que la participation future de Washington aux institutions internationales viserait à « défendre les intérêts américains avec clarté et fermeté ».