Mohammed el-Béchir, le nouveau dirigeant de la Syrie, a une histoire profondément liée à l’extrémisme, au terrorisme et à la gouvernance des régions les plus radicalisées du pays. Gravissant les rangs des organisations liées à Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), el-Béchir a été un acteur clé de la structure de gouvernance contrôlée par les extrémistes de la province d’Idlib.
Jeunesse et radicalisation
Né dans la province d’Idlib, ses années de formation ont été marquées par la dérive extrémiste de la région pendant le conflit syrien. Formé à la jurisprudence islamique, el-Béchir s’est rapidement fait connaître pour ses opinions idéologiques radicales. Ses études sur la charia sont devenues le fondement de son engagement ultérieur dans les structures de gouvernance alignées sur HTC, où il a joué un rôle central dans l’application de politiques islamistes strictes.
Liens avec Hay’at Tahrir al-Sham (HTS)
HTS, qui est toujours considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et qui constitue la force militaire dominante à Idlib, opère selon un programme radical. La carrière de Mohammed el-Béchir est inextricablement liée à ce groupe :
Fonctions de direction : Al-Bashir a été un haut responsable du Gouvernement du salut syrien (GSS), la branche administrative du HTS. En tant que Premier ministre et auparavant ministre du Développement et des Affaires humanitaires, il a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre du programme de gouvernance extrémiste du HTS.
Soutien au terrorisme : Sous sa direction, le SSG a facilité des politiques qui ont renforcé le contrôle de HTS, notamment la répression de la dissidence, l’application de la charia et le soutien aux campagnes militaires de HTS contre ses rivaux.
Le régime terroriste d’Idlib
La province d’Idlib, où el-Béchir était au pouvoir, est tristement célèbre pour sa gouvernance extrémiste et ses violations des droits de l’homme. Au cours de son mandat au sein du SSG :
• La région est devenue un refuge pour les combattants islamistes radicaux.
• Les politiques imposées aux civils comprenaient des codes vestimentaires stricts, des restrictions sur les droits des femmes et la suppression des libertés des minorités religieuses.
• Al-Bashir a supervisé les efforts visant à consolider le contrôle du HTS, en utilisant souvent l’aide humanitaire pour renforcer son emprise sur la population.
L’héritage de l’extrémisme
La sélection d’Al-Bashir est le résultat tangible de ses liens avec HTS et ses affiliés. Son rôle dans l’établissement et le renforcement d’une gouvernance extrémiste à Idlib reflète une carrière imprégnée d’idéologie radicale et de complicité dans le terrorisme. Sous sa direction, la Syrie peut s’attendre à davantage de violence, de réseaux extrémistes et à une évolution vers la charia.