15ᵉ Open de Golf du Sénégal : une édition historique entre excellence sportive et renouveau fédéral.
À Dakar, le 15ᵉ Open de Golf du Sénégal a réuni 15 nations africaines et enregistré une participation record de sponsors, marquant une renaissance attendue depuis sept ans. Le président de la Fédération sénégalaise de golf, Mohamed Diop, et le doyen Doudou Ndir saluent une organisation « de toute beauté » et une dynamique nouvelle pour la discipline.
Le 15ᵉ Open de Golf du Sénégal, organisé après sept années d’interruption, s’est ouvert dans une atmosphère d’enthousiasme rarement vécue sur les greens du Méridien.
Drapeaux africains flottant sur le parcours, forte affluence, sponsors en nombre inédit : tout indiquait que cette édition marquerait une étape charnière dans l’histoire du golf sénégalais.
Doudou Ndir, ancien médiateur de la République et membre du club depuis 2004, n’a pas caché son admiration :
> « C’est une manifestation de toute beauté. Jamais nous n’avions vu autant de drapeaux ni autant de sponsors. Les dotations sont impressionnantes. Je regrette seulement de n’avoir pas pu participer au tournoi. »
Selon lui, le golf doit désormais être identifié comme un sport de bien-être, bénéfique à la santé morale et physique, et accessible au plus grand nombre.
Élu le 1ᵉʳ mai 2025 à la tête de la Fédération sénégalaise de golf, Mohamed Diop a fait du retour de l’Open une priorité :
> « Les délais étaient très courts. On nous avait suggéré d’attendre l’année prochaine, mais c’était essentiel de tenir cette promesse. »
Le pari est réussi :
– 15 pays africains représentés,
– la présence des meilleurs joueurs du continent,
– une mobilisation exceptionnelle des partenaires économiques,
– une communication moderne qui a touché un public jeune.
Pour Mohamed Diop, l’enjeu dépasse la compétition :
> « Le golf doit être perçu comme un sport stratégique pour l’économie du Sénégal. Il attire un tourisme de qualité, génère de l’emploi et contribue à l’image du pays. »
La Fédération prévoit désormais une stratégie de développement de la jeunesse, après le constat que seuls deux joueurs sénégalais sur 26 ont atteint les phases finales.
> « Il y a un écart de niveau. Nous devons former, encadrer et massifier la pratique », a-t-il conclu.
La cérémonie de clôture, prévue demain en présence des ministres des Sports et du Tourisme, devrait confirmer l’ambition d’inscrire le Sénégal parmi les destinations golfiques majeures du continent.
Assane Diop