Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a souligné, mercredi, la nécessité, pour les membres du gouvernement, d’accélérer le rythme d’exécution de certains “projets structurants”, rapporte le communiqué du Conseil des ministres rendu public mercredi soir.
Ces “projets structurants” en cours de mise en œuvre devraient “générer des résultats positifs à court terme”, a-t-il indiqué dans sa communication lors de la rencontre hebdomadaire du gouvernement.
Selon le Premier ministre, “il s’agit, notamment, des grands travaux dans les domaines portuaire, autoroutier, aéroportuaire, agro-industriel, ferroviaire, numérique et énergétique”.
Il a par ailleurs souligné que la création d’un ministère des Infrastructures lors du dernier réaménagement gouvernemental obéit à une volonté de réduire les lenteurs dans l’exécution des projets sectoriels.
Ousmane Sonko avait indiqué que cet “éclatement” du département des Infrastructures avait occasionné “l’affaiblissement de la qualité dans l’exécution, dans la maîtrise des coûts”, ce qui explique la “centralisation” des programmes d’infrastructures.
Le ministère des Infrastructures est désormais confié à Déthié Fall.
Le Premier ministre a par ailleurs demandé au gouvernement d’accorder une “attention particulière à certains projets stratégiques, qui sont achevés mais en attente de mise en valeur, ou qui sont en retard d’exécution”.
Il a cité des “projets structurants” dans les domaines du transport, des marchés de gros, de l’enseignement supérieur ou de l’éducation nationale.
Le chef du gouvernement a également rappelé la “priorité” qu’il accorde à la poursuite des “efforts de redressement” des entreprises en difficulté, notamment la SONACOS, la SN La Poste et Air Sénégal.
M. Sonko a annoncé, en ce sens, qu’il prévoit d’organiser une visite prochaine de ces différents chantiers, après des séances de travail “approfondies”.
“La refonte et la restructuration de chacun de ces projets permettra de palier les défauts techniques, financiers et opérationnels constatés”, a-t-il fait remarquer, rappelant que l’objectif global est d’asseoir désormais une “gouvernance transparente et pragmatique, orientée sur les résultats”.