google.com, pub-8963965987249346, DIRECT, f08c47fec0942fa0
Informer juste notre devoir !!!

Bassirou Diomaye Faye relève ”l’impératif” de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale

0 8

L’Organisation des Nations unies ne peut occulter ”l’impératif” de procéder à des réformes de la gouvernance politique, économique et financière mondiale, a déclaré le président sénégalais dans une allocution prononcée mercredi à New York, à l’occasion de la 80e Assemblée générale de cette institution.

 

”Nous ne pouvons occulter l’impératif de réformes de la gouvernance politique, économique et financière mondiale”, a dit Bassirou Diomaye Faye.

 

Concernant les enjeux politiques et économiques du monde, il estime que l’ONU, ”par sa vocation universelle, doit agir en pionnière des délibérations et des décisions plus démocratiques, plus légitimes et plus représentatives de ses États membres”.

 

L’effectif de ces derniers est passé de 51 en 1945, à la création de l’organisation, à 193 aujourd’hui, mais le chef de l’État sénégalais préconise une représentation ”plus juste et plus équitable” de l’Afrique au Conseil de sécurité.

C’est la raison pour laquelle il a renouvelé le ”soutien” du Sénégal au Consensus d’Ezulwini. Dans cette région touristique de l’Eswatini, en 2005, les dirigeants africains avaient revendiqué pour le continent deux nouveaux sièges permanents avec droit de veto et deux sièges non permanents.

 

”Il est temps d’instaurer une gouvernance économique et financière mondiale plus juste et plus inclusive, pour répondre aux besoins de financement du développement durable”, a plaidé M. Faye, soutenant que ”l’aide publique n’est pas la solution”.

 

D’autres leviers existent, a-t-il dit.

 

Le président sénégalais souhaite l’élaboration d’un ”cadre fiscal mondial équitable, afin que l’impôt soit payé là où la richesse est produite”.

 

Il a aussi réclamé ”l’accès au crédit dans des conditions soutenables, afin que la gestion du fardeau de la dette n’entrave pas les efforts de développement de nos pays”.

 

Le chef de l’État a également souhaité la mise en œuvre ”effective” de l’Engagement de Séville, pris lors de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement.

 

Lors de cette rencontre, qui s’est tenue du 30 juin au 3 juillet 2025 dans cette ville espagnole, un pacte pour l’avenir et des objectifs de développement durable avait été conclu, pour un accès élargi à la santé, à l’eau, à la nourriture, à l’éducation, à l’énergie et au numérique.

Leave A Reply

Your email address will not be published.