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Lancement AU Sénégal DU Symposium international sur l’insertion des jeunes en Agriculture durable .

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Le Symposium international sur l’insertion des jeunes en Agriculture durable au Sénégal est important dans le contexte d’émigration clandestine. Un enjeu qui est de taille à un moment où certains des jeunes ruraux désœuvrés sont tentés de rejoindre l’Europe ou grossissent les mouvements d’insurgés. Ainsi, d’après la Direction de la coopération pour le développement de l’OCDE, parmi les jeunes qui rejoignent un mouvement d’insurgés dans les États fragiles, un sur deux déclare que le chômage constitue sa principale motivation (BAD, OCDE, PNUD, 2012).

 

Aujourd’hui, le développement du secteur agricole est de nouveau considéré comme la solution la plus efficace pour absorber durablement ces « cohortes de jeunes ruraux » arrivant sur le marché de l’emploi. Or, le continent africain est face à un « paradoxe agricole » : d’un côté, une main-d’œuvre potentielle abondante, de l’autre, des difficultés à renouveler les chefs d’exploitations. De nombreux témoignages soulignent ainsi un désintérêt des jeunes populations pour l’agriculture (Inter-réseaux, 2015a).

 

Plusieurs facteurs expliquent cette désaffection : la faible reconnaissance du travail des jeunes, la difficulté d’accès au foncier et aux moyens de production, l’absence de crédit adapté, le manque d’infrastructures en milieu rural (électricité, routes, centres de santé, loisirs), la faible rémunération de l’activité agricole ou encore la place qui leur est accordée dans les organisations de producteurs.

 

Une formation agricole et rurale délaissée et dépassée. Au-delà de ces contraintes, la formation des jeunes agriculteurs est un enjeu crucial qui a longtemps été délaissé. Or, c’est « un levier pour l’insertion socioprofessionnelle et il doit être organisé autour de cette finalité, en envisageant l’accompagnement des jeunes dans l’élaboration de leur projet d’insertion » (Coordination Sud, 2014).

Si l’on constate une progression de l’enseignement en Afrique de l’Ouest, y compris dans le secondaire, les enseignements ne sont pas toujours de qualité, notamment dans les campagnes ou l’offre éducative est parfois limitée, et la formation professionnelle reste le parent pauvre des systèmes éducatifs. De plus, l’image de l’agriculture véhiculée à l’école est souvent peu positive.

 

Dans la plupart des pays africains, les formations agricoles mises en place après les indépendances pour former les cadres du développement agricole sont en crise. Elles ont pâti, depuis les années 1980, des programmes d’ajustement structurel et s’avèrent souvent trop techniques et peu articulés avec les réalités du terrain. Généralement limitées dans le temps (trois à cinq ans) et bénéficiant de ressources restreintes, ces formations ne concernent qu’un nombre réduit de jeunes.

 

De plus, les modèles agricoles enseignés ne correspondent pas ou plus au nouveau contexte agricole et rural et aux attentes des jeunes ruraux. En réalité, une grande partie des étudiants formés intègre la fonction publique ou l’enseignement supérieur, et très peu deviennent agriculteurs. Finalement, « on forme plus d’ingénieurs que de techniciens et très peu de producteurs et de productrices » (Maragnani, 2008). Ainsi, « au Bénin, seuls 10 % des 490 jeunes formés par l’État en agriculture en 2002 se sont installés » (Coordination Sud, 2014). On est donc loin des besoins immenses de formation des jeunes ruraux africains dans des contextes nationaux et internationaux qui ont considérablement évolué. La nécessité d’une approche diversifiée.

 

Outre l’insertion professionnelle, les enjeux de la formation agricole sont multiples et concernent particulièrement : le renouvellement des exploitants agricoles ; la productivité des sols dans un contexte de pression accrue sur la terre et donc la nécessité de systèmes agricoles durables ; la productivité du travail agricole pour augmenter l’offre locale afin de répondre à une demande urbaine en hausse ; la productivité du capital agricole qui suppose une intensification qui soit rentable et permette de dégager des revenus décents ; la maîtrise et la gestion de l’espace rural dans un contexte d’adaptation au changement climatique ; l’accès aux marchés internationaux dans un contexte de concurrence accrue et de développement des normes ; et le développement d’une offre d’emplois en amont et en aval de la production.

 

En effet, partant de cette considération, le Sénégal a dans le cadre de sa politique publique, mis en place un système de financement avec des institution comme le Fongip, Anpej, la DER etc… Lesquelles structures accordé u’e place importante pour les jeunes dans le domaine Agricole. Un État de fait confirmé par le ministre de l’agriculture , de l’équipement rural et de la sécurité alimentaire représenté par son conseiller technique numéro 1 Mr Abdoulaye Dieng .ce Forum sera l’occasion pour les acteurs présents comme le directeur exécutif du conseil national de concertation des cadres ruraux Mr Sall qui avec conviction est revenu sur la présence des jeunes dans l’agriculture qui est déjà effective.

Pour lui, ce qui reste c’est une insistance par un plus grand soutien des Autorités étatiques.

Assane Diop

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